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Comment transformer un stage en journalisme en emploi

Par Angelina Irinichi Un stage en journalisme, c'est comme un premier rendez-vous. Ce peut être un horrible cauchemar que vous préférerez oublier ou le début de quelque chose de grand: le début d'une carrière. Alors que de nombreux jeunes journalistes commencent leur stage d'été, nous vous présentons trois expériences de stage qui ont débouché sur…

Par Angelina Irinichi

Un stage en journalisme, c'est comme un premier rendez-vous. Ce peut être un horrible cauchemar que vous préférerez oublier ou le début de quelque chose de grand: le début d'une carrière. Alors que de nombreux jeunes journalistes commencent leur stage d'été, nous vous présentons trois expériences de stage qui ont débouché sur un emploi.

Par Angelina Irinichi – J-Source – Traduit par Anne Caroline Desplanques

Un stage en journalisme, c'est comme un premier rendez-vous. Ce peut être un horrible cauchemar que vous préférerez oublier ou le début de quelque chose de grand: le début d'une carrière. Alors que de nombreux jeunes journalistes commencent leur stage d'été, nous vous présentons trois expériences de stage qui ont débouché sur un emploi.

Lauren Pelley: du magazine à la télévision

Lauren Pelley, 23 ans, a toujours pensé qu'elle travaillerait pour un magazine. Elle a passé cinq ans à la Western Unisersity à étudier la politique internationale et à faire sa maîtrise en journalisme tout en travaillant pour le journal étudiant où elle a porté différents chapeaux, dont celui de directrice de la création. Elle avait donc de l'expérience dans l'imprimé et quand est venu le temps de choisir son stage en entreprise, assez curieusement, elle a choisi la télévision.

«J'ai toujours pensé que je travaillerais pour un magazine ou quelque chose comme ça. J'ai fait un stage en télévision pour l'essayer, je pensais que je pourrais aimer ça. Plus d'un an plus tard, je ne me vois pas faire autre chose.»

Lauren a fait son stage rémunéré à CHCH à Hamilton où elle n'a jamais été traitée comme une stagiaire typique. Aller chercher le café et faire des courses ne faisait pas partie de sa description de tâches. Elle a été affectée aux nouvelles et a même été devant la caméra dès le premier mois. Son stage s'est transformé en emploi à temps partiel, pendant le week-end et la période estivale. À ses yeux, son stage a été un test qu'elle a réussi avec brio puisqu'elle est maintenant journaliste à temps partiel, productrice et scénariste à CHCH.

«J'ai fait un bon travail tout au long et j'ai fait bonne impression. Graduellement le stage a évolué, j'ai été formée à de plus en plus de tâches jusqu'à aboutir au poste que j'occupe maintenant et j'ai le sentiment de faire partie intégrante de la station», explique-t-elle.

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Christie Roberts: parfois faire la job n'est pas la partie la plus difficile – c'est la suite

Pour Christie Roberts, il faut forger pour devenir forgeron, et c'est exactement ce qu'elle a vécu en faisant son stage aux nouvelles à CTV. À 22 ans, cette diplômée de Ryerson a passé six semaines à CTV en stage non rémunéré, puis a été embauchée comme surnuméraire pour faire les mêmes tâches.

«Ils vous jettent à l'eau et, en tant que stagiaire, vous pouvez faire des erreurs et apprendre à connaître le travail. Quel autre emploi vous donnera six semaines de formation? Ça m'a donné le temps de faire des erreurs stupides. Maintenant je ne les fais plus.» Elle estime que son stage lui a permis de se forger une carapace, d'affiner son style et son sens de la nouvelle.

«La plupart des gens avec qui je travaillais avaient été stagiaires auparavant. La salle des nouvelles est remplie de jeunes de 20 et quelques années. À moins que vous fassiez un travail terrible, ils sont assez ouverts à vous garder après.»

Maintenant, Christie a son horaire de travail toutes les deux semaines, mais il peut être imprévisible. Cette semaine, elle travaille de dimanche à vendredi, à temps plein, mais la semaine dernière qu'elle n'a pas travaillé du tout. «C'est tout ou rien. Ils n'ont pas à vous garantir quoi que ce soit.»

Alexander Brown: le sacrifice en vaut le coût – littéralement

Alexander Brown connaît la satisfaction du travail accompli. Si vous regardez l'émission Breakfast Television à Winnipeg, vous pourrez voir une partie de son travail comme photojournaliste pour l'émission du matin de City TV. Il n'est pas arrivé là sur un coup de chance.

Il doit ce poste à son dur labeur, à de nombreuses heures de travail acharné et patient. Avant d'être embauché à City TV, il a travaillé pour une petite station de télévision à Thunder Bay pendant trois ans. Il a également fait d'énormes sacrifices.

Son diplôme du Sheridan College en poche, en 2008, Alexander a commencé à faire du bénévolat pour Rogers TV à Barrie en Ontario. 40 heures par semaine, pendant cinq mois, sans rémunération. Cette aventure lui a permis d'acquérir une précieuse expérience. Il a pu travailler directement et quotidiennement avec des caméras et du matériel de montage.

«J'ai perdu beaucoup d'argent, mais je l'ai gagné après parce que j'ai obtenu un emploi à peu près tout de suite. Je n'ai pas travaillé pendant cinq mois après l'université, mais je ne sais pas ce que j'aurais fait sans ces cinq mois d'expérience.»

 

J-Source présente trois autres expériences de stagiaires et compile leurs conseils pour réussir un stage en salle de rédaction.