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Communications partisanes

La question de la relation entre les médias, la population et le gouvernement Harper refait surface dans les médias. Après les pancartes sur les chantiers de construction, les chèques émis pour des travaux d’infrastructures, les nombreux dépliants envoyés à la population, tout cela au nom du Parti Conservateur, voilà que du matériel d’information, des prises…

La question de la relation entre les médias, la population et le gouvernement
Harper refait surface dans les médias. Après les pancartes sur les chantiers de
construction, les chèques émis pour des travaux d’infrastructures, les nombreux
dépliants envoyés à la population, tout cela au nom du Parti Conservateur, voilà
que du matériel d’information, des prises de son, des vidéos et des
photographies ont été envoyés aux journalistes, apprend-on dans un article du
journal Le Devoir, publié le 10 décembre.

La question de la relation entre les médias, la population et le gouvernement
Harper refait surface dans les médias. Après les pancartes sur les chantiers de
construction, les chèques émis pour des travaux d’infrastructures, les nombreux
dépliants envoyés à la population, tout cela au nom du Parti Conservateur, voilà
que du matériel d’information, des prises de son, des vidéos et des
photographies ont été envoyés aux journalistes, apprend-on dans un article du
journal Le Devoir, publié le 10 décembre dernier.

La notion du contrôle de l’information revient hanter de gouvernement et les
journalistes affirment que les pratiques se sont transformées depuis que les
Conservateurs sont au pouvoir. Les points de presse du Premier ministre se font
rares, les médias n’ont plus accès aux réunions du cabinet ministériel, et
certains événements du parti demeurent interdits aux journalistes.

Cette
absence de la presse prive les médias. Ce type de pratique est questionné et
illustre bien le modèle de propagande d’Herman et Chomsky
(1988) sur  l’information qui met l’emphase sur les intérêts du parti. Ainsi,
les spin doctors du gouvernement soumettent des renseignements, davantage
positifs, aux médias nationaux en espérant qu’ils soient récupérés sans filtre.
Le président de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ),
Brian Myles estime qu’«il en va du lien de confiance que la population peut
avoir avec les médias de masse, de la crédibilité des journalistes et de leur
indépendance». (Le Devoir, 2009) Bref, de telles allégations pourraient 
alimenter le cynisme de la population envers les médias et la
politique.

(Note que j’ajouterai en bas du texte)

Lire aussi Quand
la politique freine la liberté de presse
  

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