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Journalistes au pays de la convergence. Sérénité, malaise et détresse dans la profession

Marc-François Bernier, ProjetJ | « Plusieurs chercheurs et observateurs des médias soutiennent depuis des années que la concentration et la convergence des médias ont des impacts sur la qualité, la diversité et l’intégrité de l’information. Cet ouvrage présente les conclusions d’une vaste enquête principalement auprès de journalistes à l’emploi de Quebecor, Gesca et de la…
Marc-François Bernier, ProjetJ |

« Plusieurs chercheurs et observateurs des médias soutiennent depuis des années que la concentration et la convergence des médias ont des impacts sur la qualité, la diversité et l’intégrité de l’information. Cet ouvrage présente les conclusions d’une vaste enquête principalement auprès de journalistes à l’emploi de Quebecor, Gesca et de la Société Radio-Canada. Autocensure, autopromotion, détournement de la mission de service public du journalisme afin de satisfaire la soif de profit des actionnaires, malaise, voire détresse professionnelle, sont au programme. Il ressort de cette radiographie que les journalistes aimeraient faire un meilleur travail, mais qu’ils sont souvent empêchés, non par les lois, les annonceurs ou la partisannerie politique, mais par leur propre entreprise de presse. Pour la première fois, nous pouvons dresser le portrait des opinions et des attitudes des journalistes professionnels qui oeuvrent dans les grands conglomérats médiatiques du Québec ».

On peut ajouter que l’ancien premier ministre Bernard Landry signe une préface qui favorise « une certaine révision réglementaire et législative en particulier par rapport à la concentration qu’il faudrait mieux réguler sans annuler pour autant les aspects positifs qu’elle comporte ». Il ajoute que « Les entreprises privées de presse devraient elles-mêmes amorcer solidement, comme certaines l’ont déjà fait, des efforts de codification éthique beaucoup plus élaborés et mieux connus du public et s’engager carrément à ne jamais sacrifier le devoir d’une information de qualité à l’intérêt des leurs actionnaires ou à la recherche d’influence indue, politique ou idéologique.»

Finalement, il écrit « Les syndicats devraient s’imposer le même genre de devoir que les patrons et songer, sans renoncer à l’idéal et aux actions syndicales classiques, à se tourner vers des approches plus « corporatistes » dans le bon sens du terme, c’est-à-dire songer à un type d’ordre professionnel qui protégerait ses membres mais aussi les intérêts du public et des individus desservis ».

L’introduction du livre disponible ici, en format pdf.

Marc-François Bernier, ProjetJ |

« Plusieurs chercheurs et observateurs des médias soutiennent depuis des années que la concentration et la convergence des médias ont des impacts sur la qualité, la diversité et l’intégrité de l’information. Cet ouvrage présente les conclusions d’une vaste enquête principalement auprès de journalistes à l’emploi de Quebecor, Gesca et de la Société Radio-Canada. Autocensure, autopromotion, détournement de la mission de service public du journalisme afin de satisfaire la soif de profit des actionnaires, malaise, voire détresse professionnelle, sont au programme. Il ressort de cette radiographie que les journalistes aimeraient faire un meilleur travail, mais qu’ils sont souvent empêchés, non par les lois, les annonceurs ou la partisannerie politique, mais par leur propre entreprise de presse. Pour la première fois, nous pouvons dresser le portrait des opinions et des attitudes des journalistes professionnels qui oeuvrent dans les grands conglomérats médiatiques du Québec ».

On peut ajouter que l’ancien premier ministre Bernard Landry signe une préface qui favorise « une certaine révision réglementaire et législative en particulier par rapport à la concentration qu’il faudrait mieux réguler sans annuler pour autant les aspects positifs qu’elle comporte ». Il ajoute que « Les entreprises privées de presse devraient elles-mêmes amorcer solidement, comme certaines l’ont déjà fait, des efforts de codification éthique beaucoup plus élaborés et mieux connus du public et s’engager carrément à ne jamais sacrifier le devoir d’une information de qualité à l’intérêt des leurs actionnaires ou à la recherche d’influence indue, politique ou idéologique.»

Finalement, il écrit « Les syndicats devraient s’imposer le même genre de devoir que les patrons et songer, sans renoncer à l’idéal et aux actions syndicales classiques, à se tourner vers des approches plus « corporatistes » dans le bon sens du terme, c’est-à-dire songer à un type d’ordre professionnel qui protégerait ses membres mais aussi les intérêts du public et des individus desservis ».

L’introduction du livre disponible ici, en format pdf.

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