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La mort de l’information

Éditions Stock | Après quarante-cinq ans d’exercice du journalisme et d’observation du politique, ce « testament professionnel » dresse le constat d’un inquiétant paradoxe : c’est au moment où le citoyen devrait être le mieux informé que le système d’information s’est décrédibilisé. D’un côté, la démocratie devient de plus en plus « directe ». Par…
Éditions Stock |

Après quarante-cinq ans d’exercice du journalisme et d’observation du
politique, ce « testament professionnel » dresse le constat d’un
inquiétant paradoxe : c’est au moment où le citoyen devrait être le
mieux informé que le système d’information s’est décrédibilisé.

D’un
côté, la démocratie devient de plus en plus « directe ». Par le
suffrage universel, les référendums, les sondages, les citoyens pèsent
à tout instant sur les décisions et font de moins en moins confiance à
ceux qu’ils ont choisis pour les représenter. Mais ont-ils les moyens
de ce nouveau rôle alors que les dirigeants maîtrisent de mieux en
mieux les techniques de communication, c’est-à-dire de manipulation ?

De
l’autre côté, le système d’information est discrédité par les
connivences, les effets pervers de la concurrence, la perte des repères
déontologiques. Il ne remplit plus sa fonction démocratique, qui est de
permettre à chaque citoyen d’exercer en connaissance de cause ses
responsabilités. Celui-ci se retrouve seul, avec le sentiment illusoire
et dangereux que, grâce à Internet, il pourra s’informer et s’exprimer.

Mais
dans une démocratie libérale, c’est pourtant lui qui est le maître ! Il
a donc sa part de responsabilité dans la double crise du politique et
du système d’information. Ce livre est à la fois un essai pugnace et le
décryptage, par un très grand professionnel, de l’actualité de ces
dernières années. Études de cas à l’appui, Albert Du Roy montre et
démontre que ni les médias ni les journalistes ne peuvent, aujourd’hui,
se prétendre indépendants ; que la concurrence effrénée produit des
dérapages et non de la qualité ; que l’image, même non trafiquée,
éloigne souvent de la vérité ; que le mythe de la « transparence »
engendre de l’opacité. L’AUTEUR L’homme qui dresse ce constat sévère a
derrière lui un parcours sans équivalent : éditorialiste à Europe 1 et
RMC, rédacteur en chef adjoint de L’Express, grand interviewer pour «
L’heure de vérité », directeur de la rédaction de L’Événement du jeudi
et de L’Expansion, directeur de l’information à France 2.

Éditions Stock |

Après quarante-cinq ans d’exercice du journalisme et d’observation du
politique, ce « testament professionnel » dresse le constat d’un
inquiétant paradoxe : c’est au moment où le citoyen devrait être le
mieux informé que le système d’information s’est décrédibilisé.

D’un
côté, la démocratie devient de plus en plus « directe ». Par le
suffrage universel, les référendums, les sondages, les citoyens pèsent
à tout instant sur les décisions et font de moins en moins confiance à
ceux qu’ils ont choisis pour les représenter. Mais ont-ils les moyens
de ce nouveau rôle alors que les dirigeants maîtrisent de mieux en
mieux les techniques de communication, c’est-à-dire de manipulation ?

De
l’autre côté, le système d’information est discrédité par les
connivences, les effets pervers de la concurrence, la perte des repères
déontologiques. Il ne remplit plus sa fonction démocratique, qui est de
permettre à chaque citoyen d’exercer en connaissance de cause ses
responsabilités. Celui-ci se retrouve seul, avec le sentiment illusoire
et dangereux que, grâce à Internet, il pourra s’informer et s’exprimer.

Mais
dans une démocratie libérale, c’est pourtant lui qui est le maître ! Il
a donc sa part de responsabilité dans la double crise du politique et
du système d’information. Ce livre est à la fois un essai pugnace et le
décryptage, par un très grand professionnel, de l’actualité de ces
dernières années. Études de cas à l’appui, Albert Du Roy montre et
démontre que ni les médias ni les journalistes ne peuvent, aujourd’hui,
se prétendre indépendants ; que la concurrence effrénée produit des
dérapages et non de la qualité ; que l’image, même non trafiquée,
éloigne souvent de la vérité ; que le mythe de la « transparence »
engendre de l’opacité. L’AUTEUR L’homme qui dresse ce constat sévère a
derrière lui un parcours sans équivalent : éditorialiste à Europe 1 et
RMC, rédacteur en chef adjoint de L’Express, grand interviewer pour «
L’heure de vérité », directeur de la rédaction de L’Événement du jeudi
et de L’Expansion, directeur de l’information à France 2.

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