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Noam Chomsky, les médias et la “fabrication du consentement”

bmlphi.canalblog.com | La revue Médias publie un entretien avec Noam Chomsky, proclamé le “plus grand intellectuel vivant” par le New York Times, dans un article peu amène sur les prises de position du penseur américain eu égard à la politique étrangère des Etats-Unis. Il nous livre ici son analyse de la manière dont les médias…

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La revue Médias publie un entretien avec Noam Chomsky,
proclamé le “plus grand intellectuel vivant” par le New York Times,
dans un article peu amène sur les prises de position du penseur
américain eu égard à la politique étrangère des Etats-Unis. Il nous
livre ici son analyse de la manière dont les médias contrôlent et
fabriquent l’information, sous couvert de concision et d’objectivité. ”
Si on analyse de près la presse occidentale, ou même la presse
américaine, on constate que d’énormes corporations y vendent leurs
produits à un marché. Je parle ici des médias élitistes, ceux qui
déterminent le message. Leur audience est constituée de gens éduqués,
privilégiés, de leaders économiques, de docteurs, de décideurs
politiques, de professeurs d’université. Ils représentent une petite
partie de la population mais ils sont étroitement liés. Ces entreprises
vendent une audience privilégiée éduquée à un marché qui regroupe
d’autres entreprises importantes. A quoi pouvons-nous donc nous
attendre en termes de contenu des médias ? George Orwell explique très
bien cela dans l’introduction de
La Ferme des animaux,
qui décrit un monstre totalitaire. Il se demande pourquoi en Angleterre
libre, des idées impopulaires peuvent être éradiquées sans recours à la
force. Selon lui, la première raison est que les médias appartiennent à
des hommes riches qui ont toutes les raisons de ne pas vouloir que
certaines opinions s’expriment. La deuxième raison est
l’endoctrinement. Vous avez reçu une bonne éducation, vous venez
d’Oxford ou de Cambridge, vous avez assimilé la croyance qu’il y a des
choses qu’il vaut mieux de pas dire ni même penser
.” Les
précisions qu’il apporte sur l’affaire Faurisson et la manière dont, en
France, les intellectuels se construisent une bonne conduite, donne à
réfléchir sur l’inconditionnalité de la liberté d’expression : “A
Paris, si Faurisson avait été ignoré, on n’aurait jamais entendu parler
de lui. Mais c’est très excitant pour les intellectuels français de se
tenir devant les caméras de télévision et de déclamer courageusement
leur croyance en l’Holocauste.


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La revue Médias publie un entretien avec Noam Chomsky,
proclamé le “plus grand intellectuel vivant” par le New York Times,
dans un article peu amène sur les prises de position du penseur
américain eu égard à la politique étrangère des Etats-Unis. Il nous
livre ici son analyse de la manière dont les médias contrôlent et
fabriquent l’information, sous couvert de concision et d’objectivité. ”
Si on analyse de près la presse occidentale, ou même la presse
américaine, on constate que d’énormes corporations y vendent leurs
produits à un marché. Je parle ici des médias élitistes, ceux qui
déterminent le message. Leur audience est constituée de gens éduqués,
privilégiés, de leaders économiques, de docteurs, de décideurs
politiques, de professeurs d’université. Ils représentent une petite
partie de la population mais ils sont étroitement liés. Ces entreprises
vendent une audience privilégiée éduquée à un marché qui regroupe
d’autres entreprises importantes. A quoi pouvons-nous donc nous
attendre en termes de contenu des médias ? George Orwell explique très
bien cela dans l’introduction de
La Ferme des animaux,
qui décrit un monstre totalitaire. Il se demande pourquoi en Angleterre
libre, des idées impopulaires peuvent être éradiquées sans recours à la
force. Selon lui, la première raison est que les médias appartiennent à
des hommes riches qui ont toutes les raisons de ne pas vouloir que
certaines opinions s’expriment. La deuxième raison est
l’endoctrinement. Vous avez reçu une bonne éducation, vous venez
d’Oxford ou de Cambridge, vous avez assimilé la croyance qu’il y a des
choses qu’il vaut mieux de pas dire ni même penser
.” Les
précisions qu’il apporte sur l’affaire Faurisson et la manière dont, en
France, les intellectuels se construisent une bonne conduite, donne à
réfléchir sur l’inconditionnalité de la liberté d’expression : “A
Paris, si Faurisson avait été ignoré, on n’aurait jamais entendu parler
de lui. Mais c’est très excitant pour les intellectuels français de se
tenir devant les caméras de télévision et de déclamer courageusement
leur croyance en l’Holocauste.

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