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Opinion – Quebecor a gagné

Patrick Déry, Le Trente | On a fait grand cas des journalistes permanents qui n’apportaient pas leur compétence habituelle à la confection du Journal de Québec pendant le long lock-out qui s’est achevé cet été, et des jeunes journalistes inexpérimentés qui les ont remplacés. Reste que Quebecor a maintenu son quotidien à flot et que…

Patrick Déry, Le Trente |

On a fait grand cas des journalistes permanents qui n’apportaient pas leur compétence habituelle à la confection du Journal de Québec pendant le long lock-out qui s’est achevé cet été, et des jeunes journalistes inexpérimentés qui les ont remplacés.
Reste que Quebecor a maintenu son quotidien à flot
et que Le Journal a peu souffert, commercialement parlant, de l’absence
de 15 mois de ceux qui l’alimentaient auparavant de façon quotidienne.
L’avance sur son rival Le Soleil s’est un peu rétrécie, mais la lutte à
Québec était déjà serrée. Conclusion : la majorité des lecteurs du
Journal de Québec n’ont pas semblé remarquer que des jeunots sans
expérience et des textes d’agences avaient remplacé l’essentiel de la
production professionnelle locale, ou n’y ont attaché aucune
importance. Et c’est bien plus grave. Personne n’oserait prétendre
que l’on pourrait remplacer les permanents du Devoir par une bande de
débutants apprenant sur le tas sans que ses lecteurs y trouvent à
redire.

Pourtant, au Journal de Québec, ça s’est fait.

Patrick Déry, Le Trente |

On a fait grand cas des journalistes permanents qui n’apportaient pas leur compétence habituelle à la confection du Journal de Québec pendant le long lock-out qui s’est achevé cet été, et des jeunes journalistes inexpérimentés qui les ont remplacés.
Reste que Quebecor a maintenu son quotidien à flot
et que Le Journal a peu souffert, commercialement parlant, de l’absence
de 15 mois de ceux qui l’alimentaient auparavant de façon quotidienne.
L’avance sur son rival Le Soleil s’est un peu rétrécie, mais la lutte à
Québec était déjà serrée. Conclusion : la majorité des lecteurs du
Journal de Québec n’ont pas semblé remarquer que des jeunots sans
expérience et des textes d’agences avaient remplacé l’essentiel de la
production professionnelle locale, ou n’y ont attaché aucune
importance. Et c’est bien plus grave. Personne n’oserait prétendre
que l’on pourrait remplacer les permanents du Devoir par une bande de
débutants apprenant sur le tas sans que ses lecteurs y trouvent à
redire.

Pourtant, au Journal de Québec, ça s’est fait.

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