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Rue Frontenac dans 1400 présentoirs demain

Deux semaines après avoir massivement rejeté les offres de règlement de conflit de leur patron, Quebecor, les lock-outés du Journal de Montréal doivent composer avec une autre montée d’adrénaline. Dans quelques heures, ils distribueront le premier numéro de leur hebdomadaire qui portera le même nom que leur site, Rue Frontenac. Deux semaines après avoir massivement…

Deux semaines après avoir massivement
rejeté les offres de règlement de conflit de leur patron, Quebecor, les lock-outés du Journal de Montréal doivent composer
avec une autre montée d’adrénaline. Dans quelques heures, ils
distribueront le premier numéro de leur hebdomadaire qui portera le
même nom que leur site, Rue Frontenac.

Deux semaines après avoir massivement
rejeté les offres de règlement de conflit de leur patron, Quebecor, les lock-outés du Journal de Montréal doivent composer
avec une autre montée d’adrénaline. Dans quelques heures, ils
distribueront le premier numéro de leur hebdomadaire qui portera le
même nom que leur site, Rue Frontenac.

Il sera disponible demain dans 1400
présentoirs de la grande région montréalaise aux côtés de
l’hebdomadaire culturel Voir. Les deux journaux partagent en
fait le même distributeur, Diffumag. Cette entreprise, qui distribue
également Jobboom, a mis en place un réseau de distribution
dans les pharmacies, les épiceries, les cafés ou encore les
bibliothèques.

Outre la métropole, 10 à 12% des 75
000 exemplaires de Rue Frontenac seront distribués dans les
régions de l’Estrie, de la Mauricie et de l’Outaouais (Les points de chute en détails), a expliqué le
coordonnateur du projet, Richard Bousquet.

Imprimé par l’imprimeur indépendant
Hebdo-Litho, ce nouvel hebdomadaire se présentera en format tabloïd
court, soit un journal presque carré, tout comme le spécial
Canadien de Montréal distribué en septembre 2009. Ses 48 pages en
couleurs n’offriront pas un condensé du contenu du site, mais un
complément consacré aux reportages de fond, à l’enquête, à
l’analyse et à la chronique.

Comme le Voir, Rue Frontenac
sera complètement gratuit. L’impression et la diffusion seront
complètement financées par la publicité. Richard Bousquet précise que pour ce
premier numéro, les principaux annonceurs sont des mouvements
syndicaux et politiques qui ont voulu saluer le démarrage de ce
nouveau média et manifester leur appui à l’initiative. Cependant, pour les prochains numéros, des annonceurs importants ont manifesté leur
intérêt, notamment Alliance VivaFilm.

De plus, de nombreux lecteurs
ayant d’ores et déjà manifesté le désir de contribuer à
l’aventure en s’abonnant, l’équipe de Rue Frontenac est en
train d’élaborer un service d’abonnement. Similaire à celui du
Voir, le modèle d’abonnement maintiendrait le caractère
gratuit du journal, tout en permettant à ceux qui le souhaite de s’y
abonner et de le recevoir à domicile.

Voir aussi:

Rue Frontenac prépare un hebdo papier

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