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Un tsunami frappe la profession

La ministre Christine St-Pierre est inquiète de la décision de La Presse qui consiste à cesser de publier son journal les dimanches à compter du 28 juin. La ministre de la Culture et des Communications du Québec a utilisé l’image voulant qu’un tsunami frappe en ce moment la profession de journaliste. Le quotidien Le Devoir…

La ministre Christine St-Pierre est inquiète de la décision de La Presse qui consiste à cesser de publier son journal les dimanches à compter du 28 juin. La ministre de la Culture et des Communications du Québec a utilisé l’image voulant qu’un tsunami frappe en ce moment la profession de journaliste.

Le quotidien Le Devoir rapporte que Christine St-Pierre, qui a été journaliste pendant une vingtaine d’années, a fait cette déclaration en citant, outre La Presse, la fermeture de la salle des nouvelles de TQS, les coupes à Radio-Canada ainsi que le conflit de travail au Journal de Montréal.

Jean-Daniel Bourdon, journaliste indépendant – 20 juin 2009

La ministre Christine St-Pierre est inquiète de la décision de La Presse qui consiste à cesser de publier son journal les dimanches à compter du 28 juin. La ministre de la Culture et des Communications du Québec a utilisé l’image voulant qu’un tsunami frappe en ce moment la profession de journaliste. Le quotidien Le Devoir rapporte que Christine St-Pierre, qui a été journaliste pendant une vingtaine d’années, a fait cette déclaration en citant, outre La Presse, la fermeture de la salle des nouvelles de TQS, les coupes à Radio-Canada ainsi que le conflit de travail au Journal de Montréal.

Le quotidien montréalais soutient que la ministre a dit qu’il faudra «discuter avec les patrons des entreprises de presse, les syndicats, la Fédération professionnelle des journalistes du Québec […] pour faire en sorte que la population soit bien informée».

Selon elle, parmi les critères à considérer dans cette réflexion, il y a l’arrivée des chaînes d’information en continu ainsi que la place de plus en plus grande occupée par l’Internet. Des élément qui ajoutent au stress que vivent les journalistes qui doivent répondre à un nombre de plus en plus grand d’exigences.

C’est pourquoi la ministre St-Pierre se demande si les journalistes contemporains ont suffisamment de recul pour traiter une nouvelle dans un délai qui est « humainement possible ». Elle ajoute que, devant exercer leur métier de plus en plus rapidement, les «possibilités d’erreurs» sont aussi plus grandes. Le Devoir rappelle qu’avec une « très forte chute des revenus publicitaires liée à la crise économique », le principal journal de Power Corporation doit faire face à une «crise de l’industrie».

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