10 départs volontaires souhaités à la Presse canadienne
Le président de la Presse canadienne, Malcom Kirk, était à Montréal cet après-midi pour rencontrer la salle de nouvelles. Devant la quasi totalité de la rédaction, il a annoncé qu’une dizaine de postes seraient coupés et que l’agence de presse allait se recentrer sur les sujets qui fonctionnent bien, tout en diversifiant son offre.
Le président de la Presse canadienne, Malcom Kirk, était à Montréal cet après-midi pour rencontrer la salle de nouvelles. Devant la quasi totalité de la rédaction, il a annoncé qu’une dizaine de postes seraient coupés et que l’agence de presse allait se recentrer sur les sujets qui fonctionnent bien, tout en diversifiant son offre.
Par Hélène Roulot-Ganzmann
D’après les informations obtenues par ProjetJ, Malcom Kirk s’est déplacé en personne cet après-midi à Montréal pour présenter le plan de restructuration.
Sur la quarantaine d’employés montréalais, presque tous producteurs de contenu, une dizaine quitteront l’entreprise dans les prochaines semaines. Comme le révélait déjà ProjetJ la semaine dernière, un Plan de départ volontaire (PDV) a été proposé, offrant à ceux qui y accéderont, les mêmes indemnités que s’ils étaient mis à pied, avec une compensation supplémentaire pouvant aller jusqu’à dix semaines de salaire.
Si moins de dix employés se portent volontaires au départ, l’entreprise procédera à des mises à pied.
Dans le même temps, la Presse canadienne souhaite diversifier son offre en proposant notamment des services de live blogging à des entreprises de presse, comme elle l’a déjà fait pour Le Devoir lors des élections municipales de novembre dernier. Elle se concentra cependant dorénavant sur les beats qui fonctionnent bien, à savoir principalement la politique, les nouvelles générales, les affaires et le sport. Enfin, l’agence de presse va moderniser son équipement, en numérisant notamment ses bulletins radio, qui transitent pour le moment via une liaison satellitaire.
À l’échelle du pays, La Presse canadienne compte deux cent cinquante producteurs de contenu environ. Aucune coupe n’est à prévoir à Toronto, ni dans l’Ouest.
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