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Décès de Michel Roy, un grand du journalisme d’ici

L'ancien journaliste et diplomate, Michel Roy, est décédé hier à 82 ans des suites d'une maladie dégénérative. Tour à tour reporter, éditorialiste, rédacteur en chef, directeur de journal et président du Conseil de presse, il a sans doute été «l'un des journalistes francophones les plus connus et respectés du Québec», selon l'Encyclopédie canadienne. L'ancien journaliste…

L'ancien journaliste et diplomate, Michel Roy, est décédé hier à 82 ans des suites d'une maladie dégénérative. Tour à tour reporter, éditorialiste, rédacteur en chef, directeur de journal et président du Conseil de presse, il a sans doute été «l'un des journalistes francophones les plus connus et respectés du Québec», selon l'Encyclopédie canadienne.

L'ancien journaliste et diplomate, Michel Roy, est décédé hier à 82 ans des suites d'une maladie dégénérative. Tour à tour reporter, éditorialiste, rédacteur en chef, directeur de journal et président du Conseil de presse, il a sans doute été «l'un des journalistes francophones les plus connus et respectés du Québec», selon l'Encyclopédie canadienne.

Après des débuts au défunt quotidien Le Canada, puis à CKAC et à La Presse canadienne, Michel Roy entre au Service international de Radio-Canada où il rencontre René Lévesque qui lui enseigne «l'art de la communication et de l'interview». Mais c'est au quotidien indépendant Le Devoir qu'il consacrera la majeure partie de sa carrière de 1957 à 1981. Il y côtoie des grands du journalisme d'ici comme Gérard Fillion, André Laurendeau et Claude Ryan. Il passe ensuite à La Presse où il devient éditeur adjoint puis rédacteur en chef, puis collabore au Soleil, eu Droit, à L'actualité et à Radio-Canada.

En 1990, à l'époque des négociations sur l'Accord du Lac Meech, il passe de l'autre côté de la clôture. Il devient conseiller pour les questions constitutionnelles au sein du Conseil privé. Il se joint ensuite au cabinet du premier ministre Brian Mulroney à titre de conseiller politique et constitutionnel. En 1993, il est nommé ambassadeur. Il exercera d'abord en Tunisie, puis en Lybie.

Se réclamant du «journalisme de combat», Michel Roy a reçu plusieurs distinctions prestigieuses, dont le Prix Olivar-Asselin décerné à un journaliste de prestige, le Prix hommage Judith-Jasmin, l'Ordre du Canada et un hommage de la gouverneure générale, Michaëlle Jean, à l’occasion de la Journée internationale de la liberté de presse en 2006. Il a également été membre d'honneur du conseil d'administration de Reporters sans Frontières Canada. Son fils, l'animateur du Téléjournal 18h de Radio-Canada, Patrice Roy, a qualifié son père de «très grand journaliste», d'«homme de droit, humble et intègre» et d'«immense papa».

Pour en savoir plus, lire les portraits du Devoir et de La Presse.

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