Étudier le journalisme… en Mac, SVP
Le Département d’information et de communication à l’Université Laval demande à ses étudiants au premier cycle, y compris ceux qui s’inscrivent en journalisme, d’acheter un ordinateur portable Mac. Les étudiants auront droit à une réduction de prix appréciable mais il n’est pas question d’une commandite ou autre forme de partenariat avec la compagnie Apple.
Plusieurs universités américaines ont adopté un programme semblable, dont la vénérable école de journalisme de l’Université du Missouri. Or, quelques années après avoir intégré le MacBook à la formation, on recommande à présent aux étudiants de se procurer également un iPhone ou iPod touch à des fins éducatives.
Bien qu’aucune pénalité (!) ne soit prévue pour les récalcitrants, une étudiante de Missouri a formé un groupe d’opposition sur Facebook, où elle s’interroge notamment sur la relation de l’Université avec Apple.
Le Département d’information et de communication à l’Université Laval
demande à ses étudiants au premier cycle, y compris ceux qui
s’inscrivent en journalisme, d’acheter un ordinateur portable Mac.
Les étudiants auront droit à une réduction de prix appréciable mais il
n’est pas question d’une commandite ou autre forme de partenariat avec
la compagnie Apple.
Plusieurs universités américaines ont adopté
un programme semblable, dont la vénérable école de journalisme de
l’Université du Missouri. Or, quelques années après avoir intégré le
MacBook à la formation, on recommande à présent aux étudiants de se procurer également un iPhone ou iPod touch à des fins éducatives.
Bien
qu’aucune pénalité (!) ne soit prévue pour les récalcitrants, une
étudiante de Missouri a formé un groupe d’opposition sur Facebook, où
elle s’interroge notamment sur la relation de l’Université avec Apple.
May 8, 2009
C’est quand même drôle qu’on
C’est quand même drôle qu’on impose aux nouveaux journalistes un environnement. Ce qu’il y a de plus bizarre, c’est qu’il n’y ait aucune pénalité si un étudiant ne se soumet pas à la règle.
Je peux comprendre qu’il soit préférable de travailler dans un univers que le milieu d’enseignement connaît. Il est plus facile alors de régler des problèmes techniques lorsque tout le monde possède les mêmes outils.
Cependant, je crois que la décision revient à l’étudiant. S’il voit qu’il a de la difficulté à travailler parce qu’il travaille dans un environnement différent, il est lui-même en mesure de déterminer s’il doit changer de système.
De toute façon, beaucoup des travaux que j’ai eu à faire était aussi faciles à faire en Mac qu’en Windows. C’est à l’étudiant de décider, et, d’une certaine façon, c’est son problème s’il a des pépins. (Étienne Ferron-Forget)
May 12, 2009
Premièrement, une précision:
Premièrement, une précision: le Département d’information et de communication de l’Université Laval ne “demande” pas à ses étudiants d’acheter un portable Mac, il exige cet achat. Cette obligation a d’ailleurs été inscrite dans la documentation officielle de l’Université au chapitre des exigences du programme de 1er cycle.
Deuxièmement, la “réduction de prix appréciable” est bien relative. Le moins cher des deux modèles proposés est vendu 2205$ (avec les taxes), incluant divers logiciels. D’autres ordinateurs, un peu moins performants ou de type PC, qui conviendraient également au besoin des étudiants, se vendent moins chers sur le marché.
Troisièmement, dans une société qui a fait une longue lutte pour l’accessibilité à l’éducation au cours des dernières décennies, une telle exigence à l’entrée d’un programme universitaire a quelque chose de révoltant. D’autant plus que les étudiants font face à des hausses de frais de scolarité récurrentes qui leur ont été imposées sous la promesse de réinvestissements et d’améliorations qui se font toujours attendre. (Frédérick Bastien)