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La BBC met la hache dans le Web

La BBC réduira le budget de ses services en ligne de 25% au cours des deux prochaines années. En conséquence, elle fermera 200 sites web et supprimera 360 emplois. Dans la foulée de ces compressions, la BBC reverra ses priorités éditoriales et tentera ainsi de limiter la concurrence avec les sites web commerciaux qui l’accusent…

La BBC réduira le budget de ses
services en ligne de 25% au cours des deux prochaines années. En
conséquence, elle fermera 200 sites web et supprimera 360 emplois. Dans la foulée de ces compressions, la
BBC reverra ses priorités éditoriales et tentera ainsi de limiter la
concurrence avec les sites web commerciaux qui l’accusent de
concurrence déloyale

La BBC réduira le budget de ses
services en ligne de 25% au cours des deux prochaines années. En
conséquence, elle fermera 200 sites web et supprimera 360 emplois.

Le réseau public se plie ainsi aux demandes
du gouvernement conservateur qui exige qu’il réduise son budget
global de 20% d’ici 2017. Il impose par ailleurs un gel de la
redevance télévisuelle pour les six prochaines années, ce qui
représente une perte de 5 milliards de dollars pour la BBC. D’autres
secteurs du réseau, la télévision et la radio, devront donc
également se serrer la ceinture

Dans la foulée de ces compressions, la
BBC reverra ses priorités éditoriales afin de se concentrer sur
l’information, la jeunesse, la connaissance et l’éducation, la radio
et la musique, et la Web-télé. Elle tentera ainsi de limiter la
concurrence avec les sites web commerciaux qui l’accusent de
concurrence déloyale. Deux réunions de travail annuelles sont
d’ailleurs prévues avec ces joueurs.

Les services en ligne de la BBC coûtent
actuellement 137 millions de livres (218 millions de dollars
canadiens) par an et emploient 1600 personnes. Ils attirent en
moyenne 105 millions de visiteurs uniques tous les mois.

Sans eux, le web britannique serait
bien pauvre, cependant leur croissance rapide et parfois anarchique
n’a pas accouché que de projets intelligents, estime l’analyste
britannique Emily Bell, professeur à l’Université Columbia. Selon
elle, bien qu’il soit couteux au plan humain, le resserrement
éditorial qui s’amorce devrait être bénéfique pour le réseau
public.

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