La haine en ligne nuit aux journalistes et à la démocratie, selon un nouveau rapport publié par la FJC et l’ACJ
La haine en ligne nuit aux journalistes et à la démocratie, selon un nouveau rapport publié par la FJC et l’ACJ

La haine en ligne nuit aux journalistes et à la démocratie au Canada, selon un nouveau rapport publié par la FJC et l’ACJ

TORONTO, 10 février 2022 – La Fondation pour le journalisme canadien (FJC) et l’Association canadienne des journalistes (ACJ) ont publié « Poisoned Well », les conclusions troublantes d’une table ronde de l’industrie sur les journalistes et la haine en ligne. « La liberté de la presse fait partie intégrante d’une saine démocratie », déclare Natalie Turvey, présidente et directrice…

TORONTO, 10 février 2022 – La Fondation pour le journalisme canadien (FJC) et l’Association canadienne des journalistes (ACJ) ont publié « Poisoned Well », les conclusions troublantes d’une table ronde de l’industrie sur les journalistes et la haine en ligne.

« La liberté de la presse fait partie intégrante d’une saine démocratie », déclare Natalie Turvey, présidente et directrice générale de la FJC. « Les abus en ligne subis par trop de journalistes aujourd’hui vont bien au-delà du discours critique et, dans de nombreux cas, nuisent à leur sécurité et à leur bien-être au travail. Ce rapport est un appel à l’action lancé à notre industrie, aux représentants du gouvernement et à la population canadienne en général. »

L’ACJ et l’Université Carleton ont organisé la table ronde le 21 octobre 2021, en réaction aux cas répétés de haine et de harcèlement en ligne ayant ciblé des journalistes canadiens, en particulier des femmes et des médias racisés.

Commandé par la FJC, le rapport communique les conclusions de cette table ronde au grand public.

La table ronde de quatre heures comprenait quatre sessions animées par 21 conférenciers. En plus d’entendre des journalistes raconter leurs expériences de première main avec la haine et le harcèlement en ligne, la table ronde a également abordé les réactions en milieu de travail, le rôle des forces de l’ordre, ainsi que des discussions sur la sécurité et les moyens de prendre soin de soi. L’événement s’est terminé par une séance de remue-méninges dirigée par Irene Gentle, vice-présidente, Inclusion et partenariats stratégiques, du Toronto Star, et Steph Wechsler, rédactrice en chef de J-Source et co-responsable du Canada Press Freedom Project, pour définir les appels à l’action. Plus de 90 journalistes de partout au Canada ont participé à la table ronde en 2021. 

« Nous avons entendu la vérité sur les multiples impacts professionnels et psychologiques du harcèlement en ligne sur les journalistes et comment cela affecte négativement leur capacité à faire leur travail correctement », a déclaré le président de la FJC, Brent Jolly.

« Il est clair que trouver des moyens productifs de lutter contre le harcèlement en ligne des journalistes nécessitera une collaboration intersectorielle sans précédent et des engagements à long terme de la part de multiples parties prenantes, notamment le gouvernement, les forces de l’ordre et les géants technologiques. Tous sont d’une importance vitale car la santé et la sécurité de notre démocratie sont en jeu. »

Le rapport de 11 pages rédigé par la journaliste indépendante Kat Eschner détaillant les principales conclusions, les sujets de discussion, les appels à l’action et une liste complète des conférenciers et des animateurs peut être lu ici.

À propos de la Fondation pour le journalisme canadien
Fondée en 1990, la Fondation pour le journalisme canadien promeut, célèbre et encourage l’excellence en journalisme. La fondation gère un prestigieux programme annuel de prix et de bourses d’études qui comprend un gala de l’industrie où des chefs de file de l’information, des journalistes et des entreprises canadiennes se réunissent pour rendre hommage à des réalisations journalistiques exceptionnelles et à la qualité du journalisme professionnel. Par l’entremise de ses conférences mensuelles J-Talks, une série de conférences destinées au public, la FJC facilite le dialogue entre les journalistes, les gens d’affaires, les universitaires et les étudiants sur le rôle des médias dans la société canadienne et les défis auxquels les médias font face à l’ère numérique. La fondation encourage également les occasions pour l’éducation, la formation et la recherche en journalisme.

À propos de l’Association canadienne des journalistes

Fondée en 1978 sous le nom de Centre for Investigative Journalism, l’organisation a changé son nom pour l’Association canadienne des journalistes (ACJ) en 1990. L’ACJ est une organisation professionnelle qui compte plus de 1 200 journalistes membres répartis à travers le Canada. Les principaux rôles de l’ACJ sont le travail de défense de l’intérêt public et le perfectionnement professionnel de ses membres.


Pour les demandes de renseignements :

Natalie Turvey
Présidente et directrice générale
Fondation pour le journalisme canadien
nturvey@cjf-fjc.ca

Brent Jolly 

Président
Association canadienne des journalistes

289 387-3179

brent@caj.ca