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La SRC diffuse malgré la controverse

Joan Delaney, La Grande Époque | Reportage controversé de la SRC offert à TV5 malgré une révision de l’ombudsman en cours. Les motifs de certains réalisateurs de la Société Radio-Canada (SRC) sont remis en question concernant la diffusion d’un reportage s’attaquant au groupe spirituel Falun Gong persécuté en Chine. Le reportage de l’émission Enquête, Malaise…
Joan Delaney, La Grande Époque
|

Reportage controversé de la SRC offert à TV5 malgré une révision de l’ombudsman en cours. Les
motifs de certains réalisateurs de la Société Radio-Canada (SRC) sont
remis en question concernant la diffusion d’un reportage s’attaquant au
groupe spirituel Falun Gong persécuté en Chine. Le reportage de
l’émission Enquête, Malaise dans le Chinatown, a été
refilé à la chaîne française TV5 malgré le fait que l’ombudsman de la
SRC étudie le nombre élevé de plaintes dont il fait l’objet, portant
sur des accusations aussi sérieuses que l’incitation à la haine.

Les
plaintes ont été déposées par des Sino-canadiens, des défenseurs des
droits de la personne et par ceux qui sont dépeints dans le reportage.
Ils affirment que ce dernier était fortement biaisé contre le Falun
Gong et que certains signes indiquent qu’il aurait pu être produit pour
plaire au régime chinois.

Dans leur lettre à l’ombudsman de la
SRC, l’avocat spécialiste des droits de l’homme, David Matas, et
l’ex-secrétaire d’État pour l’Asie-Pacifique et ex-procureur de la
couronne, David Kilgour, qualifient le reportage d’«inexact,
manipulateur, propagandiste et haineux dans une multitude de façons».

«Ceci
est plus que simplement du mauvais journalisme. C’est passer la
propagande du Parti communiste et inciter à la haine contre les
pratiquants de Falun Gong dans l’ensemble. [Le reportage] mérite la
censure de l’ombudsman», indique la lettre.

De son côté,
l’association de groupes concernés par les droits de l’homme en Chine,
basée à Toronto, China Rights Network, estime que le reportage fait
dans le «journalisme à sensation», présente «de l’information déformée»
et «minimise ou nie les conditions extrêmes de la persécution» de façon
«inquiétante». 

Joan Delaney, La Grande Époque
|

Reportage controversé de la SRC offert à TV5 malgré une révision de l’ombudsman en cours. Les
motifs de certains réalisateurs de la Société Radio-Canada (SRC) sont
remis en question concernant la diffusion d’un reportage s’attaquant au
groupe spirituel Falun Gong persécuté en Chine. Le reportage de
l’émission Enquête, Malaise dans le Chinatown, a été
refilé à la chaîne française TV5 malgré le fait que l’ombudsman de la
SRC étudie le nombre élevé de plaintes dont il fait l’objet, portant
sur des accusations aussi sérieuses que l’incitation à la haine.

Les
plaintes ont été déposées par des Sino-canadiens, des défenseurs des
droits de la personne et par ceux qui sont dépeints dans le reportage.
Ils affirment que ce dernier était fortement biaisé contre le Falun
Gong et que certains signes indiquent qu’il aurait pu être produit pour
plaire au régime chinois.

Dans leur lettre à l’ombudsman de la
SRC, l’avocat spécialiste des droits de l’homme, David Matas, et
l’ex-secrétaire d’État pour l’Asie-Pacifique et ex-procureur de la
couronne, David Kilgour, qualifient le reportage d’«inexact,
manipulateur, propagandiste et haineux dans une multitude de façons».

«Ceci
est plus que simplement du mauvais journalisme. C’est passer la
propagande du Parti communiste et inciter à la haine contre les
pratiquants de Falun Gong dans l’ensemble. [Le reportage] mérite la
censure de l’ombudsman», indique la lettre.

De son côté,
l’association de groupes concernés par les droits de l’homme en Chine,
basée à Toronto, China Rights Network, estime que le reportage fait
dans le «journalisme à sensation», présente «de l’information déformée»
et «minimise ou nie les conditions extrêmes de la persécution» de façon
«inquiétante». 

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