Le Buzz: Labeaume menace les journalistes
Chaque vendredi, «le Buzz» revient
sur les sujets qui ont attiré le plus votre attention sur notre site
et notre fil Twitter au cours de la semaine. Au cours des derniers
jours, le maire de Québec Régis Labeaume a fait particulièrement
jaser pour avoir menacé les journalistes de
poursuites. Le maire les a accusés de mal faire leur travail et a
traité Radio-Canada de «télépoubelle».
Chaque vendredi, «le Buzz» revient
sur les sujets qui ont attiré le plus votre attention sur notre site
et notre fil Twitter au cours de la semaine. Au cours des derniers
jours, le maire de Québec Régis Labeaume a fait particulièrement
jaser pour avoir menacé les journalistes de
poursuites. Le maire les a accusés de mal faire leur travail et a
traité Radio-Canada de «télépoubelle».
La Fédération professionnelle des
journalistes du Québec (FPJQ) a vivement réagi à cette salve
contre la profession qu’elle qualifie de «manœuvre d’intimidation
aussi injustifiable qu’inacceptable». Elle a demandé au maire de
retirer ses menaces et l’a enjoint à s’adresser au Conseil de presse
du Québec s’il juge qu’un reportage contrevient aux normes
déontologiques du journalisme.
Dans un autre ordre d’idée, vous avez
été nombreux à lire et à réagir à l’étude du professeur
Marc-François Bernier sur la collaboration entre Radio-Canada et
Gesca. L’éthicien estime que le phénomène Radio-Gesca existe bel
et bien et se caractérise par une «convergence à la carte» entre les
deux sociétés.
Plusieurs d’entre vous ont critiqué la
méthode du chercheur qui base son texte sur une recherche
quantitative par mots-clefs. Il faut néanmoins préciser qu’il s’agit
d’une recherche exploratoire permettant d’asseoir non pas des conclusions, mais des hypothèses en vue d’une analyse plus exhaustive
et plus systématique, comme le stipule Marc-François Bernier.
Finalement, les dernières heures ont
été particulièrement mouvementées avec la convocation d’une
assemblée générale des travailleurs en lock-out du Journal de
Montréal. Ils se prononceront demain sur ce qui semble être une
offre finale de règlement de conflit. L’offre serait similaire à
celle qu’ils ont rejetée massivement en octobre.