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Le Journal s’offre un lifting pour ses 50 ans

À l’aube du cinquantième anniversaire du Journal de Montréal, la direction de Québecor a trouvé que c’était le moment de changer de look et d’offrir à ses lecteurs un journal «plus facile à lire». À l’aube du cinquantième anniversaire du Journal de Montréal, la direction de Québecor a trouvé que c’était le moment de changer…

À l’aube du cinquantième anniversaire du Journal de Montréal, la direction de Québecor a trouvé que c’était le moment de changer de look et d’offrir à ses lecteurs un journal «plus facile à lire».

À l’aube du cinquantième anniversaire du Journal de Montréal, la direction de Québecor a trouvé que c’était le moment de changer de look et d’offrir à ses lecteurs un journal «plus facile à lire».

Par Hélène Roulot-Ganzmann

Alors que les autres médias écrits en sont à chercher des solutions pour bien prendre le virage numérique, voire abandonner purement et simplement le papier, Québecor continue à croire en ce support et le réaffirme haut et fort ce matin avec des nouvelles formules tant au Journal de Montréal qu’au Journal de Québec.

«Nous allons bientôt souffler nos cinquante bougies, explique Martin Tremblay, Vice-président affaires publiques chez Québecor Média. Nous avons trouvé que c’était le bon moment en cette rentrée, alors que l’automne arrive, pour offrir à nos lecteurs un produit qui réponde à leurs attentes. Ça fait un certain temps que nous y travaillons et nous sommes heureux de le voir enfin arriver en kiosque.»

Rien à voir donc avec les mauvais chiffres Nadbank 2012 concernant le lectorat et plaçant pour la première fois La Presse en tête du classement, si l’on tient compte à la fois des exemplaires papier et du trafic sur les plateformes web.

Geste de confiance envers le papier

Des chiffres que Martin Tremblay réfute d’ailleurs, préférant en mettre d’autres de l’avant.

«Pour la première fois de notre histoire au printemps, le Journal de Montréal a rejoint un lectorat hebdomadaire de 2,4 millions de personnes, affirme-t-il. Nous avons bien conscience que les médias évoluent et qu’une partie des lecteurs sont aujourd’hui sur le web. Mais ce matin, nous avons placé un geste de confiance envers la version papier. Il y a encore une grande part de la population qui aime lire et feuilleter un journal. Nous leur envoyons un  message en leur montrant que nous investissons dedans, que nous ne le traitons pas comme un moribond. Nous voulons leur offrir le meilleur avec ce remaniement de la charte graphique dans une démarche continue d’amélioration de produit.»

Québecor dit ainsi être à l’écoute de son lectorat, et c’est dans ce même esprit que de nouveaux chroniqueurs débarquent. Trente-cinq en tout, venus de tous horizons.

«Nos lecteurs aiment se faire leur propre point de vue et pour cela, nous leur offrons des opinions diversifiées. Ce qui ne signifie pas qu’il y aura moins de place pour la nouvelle. Il y a toujours eu et il y aura toujours un équilibre entre les deux. C’est certain que les trente-cinq nouveaux chroniqueurs ne vont pas collaborer sur une base régulière. Certains sont ce qu’on appelle des «invités», c'est-à-dire qu’ils n’écriront que quelques-fois par année.»

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Plus d’international

 D’autres petits nouveaux reviendront chaque semaine comme Josée Legault en analyste politique et François Bugingo à l’international, section qui sera d’ailleurs augmentée et mieux balisée que dans la précédente mouture du Journal.

Pas de grande nouveauté en revanche aujourd’hui sur internet et Québecor l’assume totalement, affirmant avoir pris le virage numérique l’an dernier avec le développement de «sites modernes qui remportent un grand succès populaire».

Quant à savoir si Québecor surveille avec attention le cheminement de La Presse+, Martin Tremblay restera très discret là-dessus.

«Tout ce que je peux vous dire c’est que nous avons de belles plateformes web, que nous avons fait nos changements à ce niveau-là l’an dernier, que nous sommes très fiers de ces changements et qu’ils sont très bien accueillis sur le marché.»

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