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Mario ne tourne pas en rond

Il est plus rare de voir un politicien devenir «journaliste» que l’inverse. C’est pourtant cette glace qui a été brisée lundi soir sur les ondes de V, anciennement TQS, avec l’ex-chef de l’ADQ Mario Dumont et un nouveau concept nommé Dumont 360°. Sans parler de succès incontournable, ce nouvel arbre de la forêt médiatique porte…

Il est plus rare de voir un politicien devenir «journaliste» que l’inverse. C’est pourtant cette glace qui a été brisée lundi soir sur les ondes de V, anciennement TQS, avec l’ex-chef de l’ADQ Mario Dumont et un nouveau concept nommé Dumont 360°. Sans parler de succès incontournable, ce nouvel arbre de la forêt médiatique porte déjà des fruits qui promettent.

Il est plus rare de voir un politicien devenir «journaliste» que l’inverse. C’est pourtant cette glace qui a été brisée lundi soir sur les ondes de V, anciennement TQS, avec l’ex-chef de l’ADQ Mario Dumont et un nouveau concept nommé Dumont 360°. Sans parler de succès incontournable, ce nouvel arbre de la forêt médiatique porte déjà des fruits qui promettent.

À la façon d’un Jean-Luc Mongrain modéré, et beaucoup plus qu’un simple animateur, Mario Dumont pose ses questions comme le ferait un simple citoyen, et ce, à l’heure du blogue et du journalisme citoyen. Il tente aussi d’occuper une place qui était encore inexplorée dans des concepts plus traditionnels par souci d’objectivité journalistique. C’est ainsi qu’il n’a pas hésité à donner son opinion sur le sujet principal, le Stade olympique de Montréal.

Le recours à un grand mur d’écrans tactiles permet de réinventer le décor. Ce concept efficace, inspiré notamment de CNN, risque d’être imité par la concurrence, y compris Radio-Canada dont l’écran du Téléjournal Montréal ressemble à un cinéma-maison domestique.

Situé nez à nez avec une autre émission d’information diffusée à TVA, et juste avant le rendez-vous radiocanadien, ce concept reste à peaufiner. Toutefois, en voulant informer en toute simplicité, les chances sont bonnes pour qu’il trouve son public cible. Un avis en partie partagé par le chroniqueur Richard Therrien.

L’insertion de nouvelles, dont la présentation n’est pas encore au point, permet de toucher à l’essentiel de l’actualité. En outre, la présence de l’animateur comme journaliste sur le terrain, comme ce fut le cas dans une entrevue réalisée par un porte-parole de Six Flags pour La Ronde, donne une couleur singulière.

L’émission est produite par La Presse Télé. Il y a lieu de se demander si, à l’instar des liens entre TVA et le Journal de Montréal sous l’égide de Quebecor, V et La Presse, le quotidien sous l’aile de Gesca qui connaît de grandes difficultés en pleine négociation avec ses syndiqués, n’en viendront pas à une plus étroite collaboration, voire à une forme de synergie.

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