Merci Gustav
Jean-François Codère, blogue, Canoë |
En fait, ce n’est probablement pas Gustav lui-même qu’il faudrait
remercier, mais une quelconque combinaison de facteurs ayant fait en
sorte qu’il ait perdu de la force avant d’atteindre la Louisiane en
tant qu’ouragan de catégorie 2, plutôt que la catégorie 3, 4 ou même 5
qu’on lui prédisait à un certain moment.
Ce matin, couchés au deuxième étage d’un bed & breakfast,
le vent a commencé à nous bercer en secouant l’édifice dès 5h30. Nous
étions dehors aux environs de 7h et la pluie était intense, mais pas
autant que le vent. Bien aligné, j’aurais probablement pu battre l’un
des records du monde d’Usain Bolt sans forcer.
Après une tournée d’une heure, nous sommes rentrés à l’hôtel, le temps
de nous informer un peu et de voir jusqu’où irait la tempête. Une fois
le pic atteint, nous sommes devenus suffisamment confiants pour lancer
notre rutilante minivan à l’assaut de Gustav. Seul problème: une belle
crevaison, cadeau probable du globe recouvrant l’ampoule d’un
réverbère. Il a donc fallu changer ledit pneu par grand vent, une
opération délicate.
Nous nous sommes par la suite rendus près de la digue du Industrial
Canal, un mur de ciment d’environ 12 pieds de haut par-dessus lequel
l’eau commençait à déborder. Il faut savoir que l’eau ne se rend
généralement même pas à ce mur. Il y a même une rue entre le canal et
le mur. Au moins, le mur a tenu et l’inondation a été limitée à la rue
parallèle suivante.
Jean-François Codère, blogue, Canoë |
En fait, ce n’est probablement pas Gustav lui-même qu’il faudrait
remercier, mais une quelconque combinaison de facteurs ayant fait en
sorte qu’il ait perdu de la force avant d’atteindre la Louisiane en
tant qu’ouragan de catégorie 2, plutôt que la catégorie 3, 4 ou même 5
qu’on lui prédisait à un certain moment.
Ce matin, couchés au deuxième étage d’un bed & breakfast,
le vent a commencé à nous bercer en secouant l’édifice dès 5h30. Nous
étions dehors aux environs de 7h et la pluie était intense, mais pas
autant que le vent. Bien aligné, j’aurais probablement pu battre l’un
des records du monde d’Usain Bolt sans forcer.
Après une tournée d’une heure, nous sommes rentrés à l’hôtel, le temps
de nous informer un peu et de voir jusqu’où irait la tempête. Une fois
le pic atteint, nous sommes devenus suffisamment confiants pour lancer
notre rutilante minivan à l’assaut de Gustav. Seul problème: une belle
crevaison, cadeau probable du globe recouvrant l’ampoule d’un
réverbère. Il a donc fallu changer ledit pneu par grand vent, une
opération délicate.
Nous nous sommes par la suite rendus près de la digue du Industrial
Canal, un mur de ciment d’environ 12 pieds de haut par-dessus lequel
l’eau commençait à déborder. Il faut savoir que l’eau ne se rend
généralement même pas à ce mur. Il y a même une rue entre le canal et
le mur. Au moins, le mur a tenu et l’inondation a été limitée à la rue
parallèle suivante.