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Florent Pommier, MediaPart.fr | Le faux SMS de Cécilia ex-Sarkozy par Le NouvelObs et la mort prématurée de Pascal Sevran sur Europe 1… en l’espace de quelques semaines, ces médias ont commis des fautes professionnelles dégradant considérablement l’image et la crédibilité déjà écornées de toute la profession journalistique. On peut légitimement se poser la question…
Florent Pommier, MediaPart.fr |

Le faux SMS de Cécilia ex-Sarkozy par Le NouvelObs et la mort prématurée de Pascal Sevran sur Europe 1… en l’espace de quelques semaines, ces médias ont commis des fautes professionnelles dégradant considérablement l’image et la crédibilité déjà écornées de toute la profession journalistique. On peut légitimement se poser la question : à quoi servent alors les journalistes ? A relayer des rumeurs et à ne pas vérifier ce qu’on leur dit ?

L’idéal journalistique induit la réponse : bien sûr que non ! Oui mais tout journaliste sérieux, qui recoupe ses informations et croit en des valeurs telles que le respect de la vie privée, la vérification à outrance plutôt que la divulgation prématurée, l’enquête plutôt que l’illustration pure – et parfois trop simple d’un sujet méritant réflexion-, un tel journaliste ne se retrouve plus dans sa profession. Il ne peut comprendre certains de ses collègues, qu’il hésite en plus à critiquer sous prétexte que le métier est une confrérie.

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Le faux SMS de Cécilia ex-Sarkozy par Le NouvelObs et la mort prématurée de Pascal Sevran sur Europe 1… en l’espace de quelques semaines, ces médias ont commis des fautes professionnelles dégradant considérablement l’image et la crédibilité déjà écornées de toute la profession journalistique. On peut légitimement se poser la question : à quoi servent alors les journalistes ? A relayer des rumeurs et à ne pas vérifier ce qu’on leur dit ?

L’idéal journalistique induit la réponse : bien sûr que non ! Oui mais tout journaliste sérieux, qui recoupe ses informations et croit en des valeurs telles que le respect de la vie privée, la vérification à outrance plutôt que la divulgation prématurée, l’enquête plutôt que l’illustration pure – et parfois trop simple d’un sujet méritant réflexion-, un tel journaliste ne se retrouve plus dans sa profession. Il ne peut comprendre certains de ses collègues, qu’il hésite en plus à critiquer sous prétexte que le métier est une confrérie.

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