Ils croient vraiment aux histoires qu’ils racontent. Ces gens-là vivent dans un univers irrationnel, déconnecté de la réalité, amplifié par les chambres d’écho des médias sociaux. Les « croyants » trouvent une communauté avec des gens qui partagent les mêmes croyances, des gens par ailleurs parfois assez désorganisés mentalement. Pour les leaders, ça peut devenir payant. Ils demandent à leurs adhérents d’envoyer de l’argent, et ça marche.
« En écrivant ce livre, j’ai voulu faire voyager les gens au cœur de l’Islam », dit-il, « Faire comprendre qu’il y a infiniment plus à savoir que les dérives djihadistes dont on parle autant ». Voyages en Afghani peut paraître bien loin de l’actualité chaude du Moyen-Orient. Mais pour qui cherche à comprendre un peu mieux les débats qui animaient et animent encore aujourd’hui cet univers riche et complexe, c’est un livre à lire.
On a l’habitude de considérer les universités comme des tours d’ivoire mais l’IIJ est précisément l’exemple contraire. Concordia est d’ailleurs reconnue pour sa capacité de créer des liens avec les milieux environnants. Et puis, je découvre un endroit où c’est encore permis de vieillir. Quel cadeau!
par Philippe Lapointe
Les initiatives québécoises pour contrer la désinformation se multiplient dans les médias québécois, comme partout en Occident. Tellement qu’on peut dire que la vérification des faits (fact checking) est devenue une discipline journalistique en soi.
Ça se…
Une interview de Philippe Lapointe
J’ai rencontré Alain Saulnier pour qu’il me parle de son livre Les barbares numériques et qu’il partage sa vision des défis posés par les géants du numérique à nos démocraties en général et à la…
TORONTO, 10 février 2022 – La Fondation pour le journalisme canadien (FJC) et l’Association canadienne des journalistes (ACJ) ont publié « Poisoned Well », les conclusions troublantes d’une table ronde de l’industrie sur les journalistes et la haine en ligne.…
Le cas du reporter Davide Gentile est rare -il fait partie du groupe ADN nouvelles, il n’a pas à publier ou diffuser chaque jour, il compte sur l’aide d’un recherchiste, il a un beat, etc- mais des enseignements peuvent être tirés d’une immersion dans la rédaction radio-canadienne en sa compagnie.
Malgré les douleurs de la croissance, tous ceux à qui j’ai parlé pour cet article adhèrent au projet de transformation. Anciens et nouveaux journalistes ont en commun un impressionnant sentiment d’appartenance et une grande fierté de travailler au Devoir.
Projet J, hébergé par J-Source, est dirigé par les professeurs du baccalauréat en journalisme de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et financé par Radio-Canada, le SCFP et la FNCC.