Plus tard mais plus près
Fausses sorties et vraies démissions au Monde, polémiques autour de la
suppression de la publicité sur la télévision publique, règlement en
vue, quoique, dans l’affaire des rachats des Echos et de La Tribune,
rebondissements quasi-quotidiens, voire nuptiaux, du roman-photo
élyséen: les chroniques “médias” des journaux tournent à plein régime.
De tout cela, vous ne trouverez rien ou presque dans ce numéro de
printemps de Médias. Non par mépris de ce qui pourrait être perçu comme
l’écume d’une actualité vite oubliée après un bref passage à la une des
journaux. Non que la “pipolisation” de l’information ne nous semble pas
digne d’attention. Non que les soubresauts à la tête de nos grands
quotidiens soient réductibles à d’inextricables querelles de clans ou
d’ego, et donc de peu d’intêret. Nous n’entendons pas nous réfugier
dans des débats académiques, ni fuir les questions qui gênent, même si
notre profession a toujours préféré donner des leçons qu’en recevoir,
sous prétexte que la moindre mise en cause relèverait de l’ingérence,
si ce n’est de sombres pressions ou d’atteintes déguisées à son
indépendance.
Fausses sorties et vraies démissions au Monde, polémiques autour de la
suppression de la publicité sur la télévision publique, règlement en
vue, quoique, dans l’affaire des rachats des Echos et de La Tribune,
rebondissements quasi-quotidiens, voire nuptiaux, du roman-photo
élyséen: les chroniques “médias” des journaux tournent à plein régime.
De tout cela, vous ne trouverez rien ou presque dans ce numéro de
printemps de Médias. Non par mépris de ce qui pourrait être perçu comme
l’écume d’une actualité vite oubliée après un bref passage à la une des
journaux. Non que la “pipolisation” de l’information ne nous semble pas
digne d’attention. Non que les soubresauts à la tête de nos grands
quotidiens soient réductibles à d’inextricables querelles de clans ou
d’ego, et donc de peu d’intêret. Nous n’entendons pas nous réfugier
dans des débats académiques, ni fuir les questions qui gênent, même si
notre profession a toujours préféré donner des leçons qu’en recevoir,
sous prétexte que la moindre mise en cause relèverait de l’ingérence,
si ce n’est de sombres pressions ou d’atteintes déguisées à son
indépendance.