Le phénomène blogue tire à sa fin
Pourtant, par
courriel, forum ou blogiciel, on m’a toujours félicité, remercié,
nuancé, critiqué et engueulé. On a régulièrement ajouté des points que
j’avais oubliés dans mes analyses. En ce sens, on a complété mes
articles. Il est aussi arrivé que l’on m’ait démontré avoir été à côté
de la coche, ou à l’inverse, d’avoir été très pointu dans la coche.
Depuis 1996, des fous m’ont menacé par courriel, des idiots ont publié
leurs inepties sur mon forum, des trolls ont semé la zizanie sur mon
blogue. À chaque fois, il a fallu réagir, détruire, réparer, parer.
On
peut ainsi dire que je fonctionne avec un système de rétroaction
constante depuis douze ans. Est-ce que cela fait de moi un meilleur
journaliste? Oui et non! Non, parce que j’ai des collègues très
difficiles à rejoindre, même par téléphone, qui écrivent de meilleurs
papiers que moi. Oui, parce que je déploie des efforts considérables
pour savoir ce que pensent mes lecteurs. Tant mieux pour moi.
Pourtant, par
courriel, forum ou blogiciel, on m’a toujours félicité, remercié,
nuancé, critiqué et engueulé. On a régulièrement ajouté des points que
j’avais oubliés dans mes analyses. En ce sens, on a complété mes
articles. Il est aussi arrivé que l’on m’ait démontré avoir été à côté
de la coche, ou à l’inverse, d’avoir été très pointu dans la coche.
Depuis 1996, des fous m’ont menacé par courriel, des idiots ont publié
leurs inepties sur mon forum, des trolls ont semé la zizanie sur mon
blogue. À chaque fois, il a fallu réagir, détruire, réparer, parer.
On
peut ainsi dire que je fonctionne avec un système de rétroaction
constante depuis douze ans. Est-ce que cela fait de moi un meilleur
journaliste? Oui et non! Non, parce que j’ai des collègues très
difficiles à rejoindre, même par téléphone, qui écrivent de meilleurs
papiers que moi. Oui, parce que je déploie des efforts considérables
pour savoir ce que pensent mes lecteurs. Tant mieux pour moi.