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Fausse analyse: ses propos mal interprétés, selon Raffarin

Taïeb Moalla, Le Journal de Québec | La petite phrase lâchée vendredi par le président français Nicolas Sarkozy, sur l’importance de «l’unité», ne doit pas être comprise dans le contexte des rapports canado-québécois, mais dans une perspective bien plus globale. C’est ce qu’a déclaré Jean- Pierre Raffarin, hier, en marge du Sommet de la Francophonie,…

Taïeb Moalla, Le Journal de Québec |

La petite phrase lâchée vendredi par le président français Nicolas Sarkozy, sur l’importance de «l’unité», ne doit pas être comprise dans le contexte des rapports canado-québécois, mais dans une perspective bien plus globale. C’est ce qu’a déclaré Jean- Pierre Raffarin, hier, en marge du Sommet de la Francophonie, dont les travaux se terminent aujourd’hui à Québec. D’après l’ex-premier ministre français, «il faut comprendre cette phrase comme un appel à l’unité de la communauté internationale pour faire face à la crise (financière) internationale qui nous dévore […].

Cette phrase a une certaine noblesse, parce qu’elle s’adresse au monde.» Mémoire et avenir Vendredi, avant sa prise de parole au Parlement de Québec, M. Sarkozy avait signalé à des journalistes que «le monde n’a pas besoin de division. Il a besoin d’unité.» Soutenant ne pas vouloir «participer à une polémique», M. Raffarin n’a pas souhaité réagir aux critiques de plusieurs indépendantistes, dont l’ex-premier ministre Jacques Parizeau, qui ont interprété les propos de Nicolas Sarkozy comme étant anti-souverainistes. M. Raffarin, qui dit avoir discuté de cette question avec d’anciens premiers ministres québécois, précise qu’il y a dans «cette position de la France ce qu’il faut de mémoire et ce qu’il faut d’avenir de ce point de vue-là.»


Taïeb Moalla, Le Journal de Québec |

La petite phrase lâchée vendredi par le président français Nicolas Sarkozy, sur l’importance de «l’unité», ne doit pas être comprise dans le contexte des rapports canado-québécois, mais dans une perspective bien plus globale. C’est ce qu’a déclaré Jean- Pierre Raffarin, hier, en marge du Sommet de la Francophonie, dont les travaux se terminent aujourd’hui à Québec. D’après l’ex-premier ministre français, «il faut comprendre cette phrase comme un appel à l’unité de la communauté internationale pour faire face à la crise (financière) internationale qui nous dévore […].

Cette phrase a une certaine noblesse, parce qu’elle s’adresse au monde.» Mémoire et avenir Vendredi, avant sa prise de parole au Parlement de Québec, M. Sarkozy avait signalé à des journalistes que «le monde n’a pas besoin de division. Il a besoin d’unité.» Soutenant ne pas vouloir «participer à une polémique», M. Raffarin n’a pas souhaité réagir aux critiques de plusieurs indépendantistes, dont l’ex-premier ministre Jacques Parizeau, qui ont interprété les propos de Nicolas Sarkozy comme étant anti-souverainistes. M. Raffarin, qui dit avoir discuté de cette question avec d’anciens premiers ministres québécois, précise qu’il y a dans «cette position de la France ce qu’il faut de mémoire et ce qu’il faut d’avenir de ce point de vue-là.»

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