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Idée: la FPJQ réplique à l’ex-rédacteur en chef adjoint du Trente

Suite à la publication, hier, de la lettre ouverte de l’ancien rédacteur en chef adjoint du magazine Trente, Patrick Déry, nous publions aujourd’hui la réplique intégrale de l’éditeur de la publication, la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ). Les membres de l’exécutif de la fédération défendent les raisons financières motivant la réduction de la…

Suite à la publication, hier, de la
lettre ouverte de l’ancien rédacteur en chef adjoint du magazine
Trente, Patrick Déry, nous publions aujourd’hui la réplique
intégrale de l’éditeur de la publication, la Fédération
professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ). Les membres de
l’exécutif de la fédération défendent les raisons financières
motivant la réduction de la fréquence de parution de la revue. Ils
rejettent par ailleurs les accusations d’ingérence dans le contenu
du Trente.

Suite à la publication, hier, de la
lettre ouverte de l’ancien rédacteur en chef adjoint du magazine
Trente, Patrick Déry, nous publions aujourd’hui la réplique
intégrale de l’éditeur de la publication, la Fédération
professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ). Les membres de
l’exécutif de l’organisme défendent les raisons financières
motivant la réduction de la fréquence de parution de la revue. Ils
rejettent par ailleurs les accusations d’ingérence dans le contenu
du Trente.

Par Brian Myles, président de la FPJQ, Sylvain Larocque, vice-président de la FPJQ, et Lise Millette, trésorière de la FPJQ.

Les propos publiés
par Patrick Déry
, ancien employé de la Fédération professionnelle
des journalistes du Québec (FPJQ), contiennent de nombreuses
inexactitudes et des faussetés qui portent préjudice à la
Fédération et à ses administrateurs.

La
FPJQ ne commentera pas sur la place publique ce qui relève des
relations de travail et des liens avec un employé mis à pied qui
dénonce son ex employeur. La FPJQ tient cependant à préciser
qu’elle a adopté le meilleur scénario possible, dans un contexte de
grande précarité financière, pour sauvegarder à la fois une
publication papier — qui sera rehaussée plus tard d’une présence
web — et sa mission première de défendre les journalistes.

Les
chiffres sur lesquels le conseil d’administration s’est basé
pour apprécier le coût sans cesse croissant du Trente dans les
finances de la FPJQ sont tirés directement des états financiers
vérifiés de la Fédération depuis 1990 et ils ont été ajustés
en fonction de l’inflation. Ils sont incontestables. À cet égard,
le déficit du Trente est bel est bien de 82 000 $; en effet, il faut
tenir compte du salaire versé au permanent, dont la tâche était
entièrement dédiée à la production du magazine, pour avoir un
portrait complet et rigoureux de la situation.

Les
prévisions des revenus et dépenses à venir de la FPJQ jusqu’à
la fin de l’exercice financier le 31 juillet ont été faites de
manière réaliste et prudente à partir des chiffres fournis par le
comptable de la Fédération et en tenant compte d’une remontée
des revenus publicitaires du magazine. Ces prévisions annonçaient
malgré tout un déficit global de la FPJQ de 53 000$ si aucune
mesure n’était prise. C’est un déficit considérable à
l’échelle de la FPJQ et c’est au c.a. seul de prendre les
décisions qui s’imposent en la matière.

Il
est de la responsabilité première du c.a. de veiller à la santé
financière de la FPJQ dans son ensemble et de prendre lui-même les
décisions qui s’imposent. Il n’existe pas de telle chose qu’une
cogestion des finances de la FPJQ, incluant cet important poste
budgétaire qu’est le Trente (32% de toutes les dépenses de la
Fédération en 2010), avec des personnes extérieures au
c.a.

La
FPJQ n’a pas comme activité centrale la publication d’un
magazine papier et ne doit pas y sacrifier son rôle premier de
défendre les droits des journalistes et la liberté de presse. C’est
la prérogative du c.a. d’établir les priorités de la Fédération,
ce que les administrateurs ont fait avec un portrait complet de la
situation.

Le
procès d’intention fait à la FPJQ par Patrick Déry, comme si la
Fédération voulait opprimer un média dérangeant, est gratuit et
mensonger. Au fil des ans, le contenu du Trente n’a jamais été
évalué par le c.a. et il a clairement été mentionné au rédacteur
en chef qu’il pouvait signer des textes critiques à l’égard de
la FPJQ, mais que cela ne s’appliquait pas à son adjoint salarié,
selon le principe du devoir de réserve.

Brian Myles, Sylvain Larocque et Lise Millette, exécutif de la FPJQ

Notre couverture de ce dossier:

Le Trente n’échappe pas à la crise

Trente: le rédacteur en chef claque la porte

Crise au Trente: la grogne monte

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