Le Buzz: la mission sociale des médias
Chaque vendredi, «le Buzz» revient
sur les sujets qui ont attiré le plus votre attention sur notre site
et notre fil Twitter au cours de la semaine. Au cours des derniers
jours, vous avez été très nombreux sur les réseaux sociaux à
réagir aux propos de Luc Lavoie, conseiller du président de
Quebecor, Pierre-Karl Péladeau, qui nous a accordé une entrevue
exclusive en début de semaine pour parler du lancement de la chaîne
Sun News.
Chaque vendredi, «le Buzz» revient
sur les sujets qui ont attiré le plus votre attention sur notre site
et notre fil Twitter au cours de la semaine. Au cours des derniers
jours, vous avez été très nombreux sur les réseaux sociaux à
réagir aux propos de Luc Lavoie, conseiller du président de
Quebecor, Pierre-Karl Péladeau, qui nous a accordé une entrevue
exclusive en début de semaine pour parler du lancement de la chaîne
Sun News.
Décrivant ouvertement sa chaîne comme
populiste et irrévérencieuse, M.Lavoie critique «la rectitude
politique» de ses concurrents. Pour lui, penser que le rôle des
médias est d’élever le débat public est «une restriction
mentale». «L’information est un service. On n’est pas là pour
juger à la place des gens ce sur quoi ils doivent réfléchir. Je
n’ai pas de mission sociale», estime-t-il.
Un discours aux antipodes de celui de
Stéphane Goué, secrétaire général du Comité ivoirien pour la
protection des journalistes, coincé au cœur d’une sanglante crise
politique à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Dans un entretien accordé
alors qu’il se cachait des rebelles pro-Ouattara, le président
reconnu par la Communauté internationale, et des miliciens
pro-Gbagbo, le président sortant, il nous a décri les médias de la
haine ivoiriens qui attisent la haine ethnique et religieuse, alors qu’ils devraient, selon lui, éduquer et apaiser les tensions sociales.
Vous avez été nombreux à lire et à partager nos nouvelles de Côte d’Ivoire. Nous continuons de suivre ce dossier, mais nous sommes sans nouvelles de Stéphane
Goué depuis 3 jours. Il a choisi mercredi de ne pas quitter Abidjan
en même temps qu’une quinzaine de collègues évacués à bord
d’un avion affrété par les forces onusiennes. Il souhaitait assurer
l’évacuation des autres journalistes en danger avant de quitter.