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Radio-Canada: Ottawa veut-il s’ingérer dans les conventions collectives?

Le gouvernement Harper est-il en train de s’ingérer dans le fonctionnement de Radio-Canada? C’est ce que des syndicats affirment, à la suite du dépôt, lundi, du projet de loi de mise en œuvre du budget.   Le gouvernement Harper est-il en train de s’ingérer dans le fonctionnement de Radio-Canada? C’est ce que des syndicats affirment,…

Le gouvernement Harper est-il en train de s’ingérer dans le fonctionnement de Radio-Canada? C’est ce que des syndicats affirment, à la suite du dépôt, lundi, du projet de loi de mise en œuvre du budget.

 

Le gouvernement Harper est-il en train de s’ingérer dans le fonctionnement de Radio-Canada? C’est ce que des syndicats affirment, à la suite du dépôt, lundi, du projet de loi de mise en œuvre du budget.

Selon la Guilde canadienne des médias, qui représente les employés de CBC/Radio-Canada à l’extérieur du Québec et de l’Atlantique, des modifications « permettraient au gouvernement d’intervenir directement dans les activités quotidiennes de la Société ». 

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Un membre du Conseil du Trésor siégerait à la table de négociation lors du renouvellement des conventions collectives, tandis que le conseil d’administration de Radio-Canada, nommé par Ottawa, devrait désormais demander l’autorisation du gouvernement avant de conclure une entente avec les employés de Radio-Canada.

Selon la Guilde, les modifications iraient à l’encontre de la notion même d’autonomie de CBC/Radio-Canada par rapport au gouvernement, inscrite dans la Loi sur la radiodiffusion. « Il s’agit d’une violation scandaleuse et inutile du principe de radiodiffusion publique », estime le syndicat.

Il ajoute que ces changements ont « toutes les caractéristiques d’une tentative de faire de Radio-Canada un diffuseur d’État » plutôt qu’un diffuseur public.

Le Syndicat canadien de la fonction publique émet les mêmes inquiétudes. « Harper ouvre carrément une brèche dans la liberté de négociation […] qui remet en question des libertés fondamentales protégées par la Charte canadienne des droits et libertés  la liberté d’association et le droit de négociation», déplore Isabelle Doyon, présidente du syndicat des employés de bureau et professionnels de Radio-Canada.