Sarkozy et les médias : l’information neutralisée par la communication politique
Politique.net
Hyperprésidence, omniprésence médiatique,
tels sont les qualificatifs qui reviennent le plus souvent à propos des
premiers mois de Nicolas Sarkozy à l’Elysée. Le chef de l’Etat est
partout, il s’occupe de tout. Et la presse en redemande comme en
témoignent les Unes des hebdomadaires (Le Point, L’Express, le Nouvel
Observateur) : Nicolas Sarkozy et les patrons, Nicolas Sarkozy et
l’argent. Quand ce n’est pas le chef de l’Etat en Une, ce sont ses
proches : “Le mystère Cécilia”, “le problème Cécilia”, “Claude Guéant,
l’homme le plus puissant”…
Les papiers sur Nicolas Sarkozy font vendre, les hebdomadaires en
profitent. Le problème pour la presse quotidienne est différent. Le
président de la République multiplie les interventions médiatiques, un
jour = un événement. Le rythme des journalistes qui suivent le
président est très élevé. Toutes les 24 heures, un sujet en chasse un
autre. Dès lors, si les journalistes veulent suivre la cadence, le
recul nécessaire n’est plus possible, les dossiers ne sont plus
approfondis et l’information devient de la simple communication
politique. Comment et pourquoi Nicolas Sarkozy parvient-il à
monopoliser la sphère médiatique ? En quoi l’information est-elle
paralysée par la communication politique ?
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Hyperprésidence, omniprésence médiatique,
tels sont les qualificatifs qui reviennent le plus souvent à propos des
premiers mois de Nicolas Sarkozy à l’Elysée. Le chef de l’Etat est
partout, il s’occupe de tout. Et la presse en redemande comme en
témoignent les Unes des hebdomadaires (Le Point, L’Express, le Nouvel
Observateur) : Nicolas Sarkozy et les patrons, Nicolas Sarkozy et
l’argent. Quand ce n’est pas le chef de l’Etat en Une, ce sont ses
proches : “Le mystère Cécilia”, “le problème Cécilia”, “Claude Guéant,
l’homme le plus puissant”…
Les papiers sur Nicolas Sarkozy font vendre, les hebdomadaires en
profitent. Le problème pour la presse quotidienne est différent. Le
président de la République multiplie les interventions médiatiques, un
jour = un événement. Le rythme des journalistes qui suivent le
président est très élevé. Toutes les 24 heures, un sujet en chasse un
autre. Dès lors, si les journalistes veulent suivre la cadence, le
recul nécessaire n’est plus possible, les dossiers ne sont plus
approfondis et l’information devient de la simple communication
politique. Comment et pourquoi Nicolas Sarkozy parvient-il à
monopoliser la sphère médiatique ? En quoi l’information est-elle
paralysée par la communication politique ?